THOMAS ANDRE,poète,écrivain, http://www.thomasandre.c.la/
Je me suis inspiré des magnifiques photos&photos-peintures,
De la photographe d’art, créatrice de la photo-peinture
MARTINE ANCIAUX http://www.anciaux-photos.fr http://www.anciauxmartine.com ,
Musique de PAUL DECOMBLE
En ce lundi de Pâques, fête de joie et de partage chez nous, les catholiques,
je ne peux m’empêcher de penser aux gens seuls, et je retrace leurs parcours de tristesse.
Dans cet appartement vide, ma voix résonne, et je me force à parler haut,
Pour entendre cette présence, qui depuis si longtemps est absente,
Et que le bruit de mes mots, appelle de toutes mes forces,
Pour lui signifier mon amour, et son absence,
Celle qui me manque, celle qui m’exacerbe dans mon malheur,
Par sa mort que la maladie a emporté, et depuis, je me noie dans le modernisme,
L’Email, me rappelant le souvenir, de l’existence d’un ailleurs,
Le contact par les satellites, et le son des vivants, reste pour moi à me retrouver dans ce monde là.
©SOLITUDE POEME DE THOMAS ANDRE©
Dans ce 21emme siècle, on parle de plus en plus de solitude,
Malgré tous les appareils créent pour rompre cette habitude,
Car il est vrai qu’il existe des réseaux sociaux,
Mais derrière cet écran, je corresponds avec d’autres personnes de ces réseaux sociaux.
Un semblant de lien nous rapproche, il s’appelle Internet,
Mais serais je très seul, sans mes conversations sur le net,
Vacillant, suivant l’intensité de la liaison,
Et j’ai l’impression que si je romps le contact, je peux en perdre la raison.
Avec le mobile, je ne suis jamais seul,
Et je suis addict, car si par malheur, je ne l’avais pas avec moi, alors là, oui, je serais seul.
Car il faut, que je puisse appeler quelqu’un,
C’est une question d’équilibre, pour tout un chacun.
Alors, je me dois d’avoir le dernier Ipad, la tablette magique,
Celle ou je suis au courant de tout, c’est un besoin physique,
Reliant des personnes qui se voient jamais,
A un clavier qui les rends esclaves à jamais.
Pourtant j’entends chaque jour que les gens sont seuls,
Malgré toutes ces inventions
Qui rendent a amélioré les communications,
L’être humain, dans le monde, n’a jamais été aussi seuls,
7 milliards et demi d’individus sur notre terre,
Et le manque absolu de nourriture, pour faire manger correctement cette terre,
Et pourtant les divorces étant monnaies courantes,
Les individus se trouvent très souvent dans des situations délirantes.
Pourquoi notre société, se détruit elle de l’intérieur,
En se tournant, de plus en plus vers l’extérieur,
Et en oubliant sa vie personnelle,
Et portant, ils s’étaient fixés des valeurs formelles.
Qui n’ont pas tenus face aux virtuels,
Laminant comme un fou ces principes réels,
Validant par la même, un autre choix de vie,
Celui de ne vivre plus qu’en survie.